Le Monde Tourne à L’Envers

(Refrain)
Le monde tourne à l'envers, les vérités s'effacent,
Des cris dans le silence, des larmes dans la glace.
On vend nos rêves au prix de l'indifférence,
Mais j’crie pour ceux qu’on ignore en apparence.
Le monde doit savoir, faut plus qu’on se taise,
Même noyés dans l’ombre, on brille quand on s’élève.

(Couplet 1)
J’vois des gosses qui grandissent sans lumière,
Des quartiers oubliés, où l'espoir prend l’air.
Les poches vides, le cœur lourd comme le béton,
À 16 ans, ils savent déjà que l’monde triche sans raison.
On leur parle de mérite, mais on cache les dés,
Les cartes sont marquées, faut pas croire aux fées.
Les puissants s'engraissent, pendant que les petits plient,
Et quand ça crie justice, y’a personne qui réplique.

(Refrain)
Le monde tourne à l'envers, les vérités s'effacent,
Des cris dans le silence, des larmes dans la glace.
On vend nos rêves au prix de l'indifférence,
Mais j’crie pour ceux qu’on ignore en apparence.
Le monde doit savoir, faut plus qu’on se taise,
Même noyés dans l’ombre, on brille quand on s’élève.

(Couplet 2)
Dans les rues sales, les âmes cherchent des repères,
Mais l’école ferme ses bras, l’avenir devient précaire.
Les diplômes pèsent peu face à la couleur d’la peau,
Et les juges rendent des peines sans connaître les maux.
On parle d’paix, mais c’est toujours la guerre qu’on finance,
On vend des armes en chantant l’amour et la tolérance.
Les médias choisissent ce qu’on doit croire ou pas,
Pendant qu’le vrai combat se fait loin des caméras.

(Pont)
Et moi j’écris pour ceux qu’on n’entend jamais,
Pour les oubliés qui vivent en mode discret.
Ils veulent qu’on baisse la tête, qu’on marche droit,
Mais même dans l’obscur, on crie qu’on est là !

(Refrain)
Le monde tourne à l'envers, les vérités s'effacent,
Des cris dans le silence, des larmes dans la glace.
On vend nos rêves au prix de l'indifférence,
Mais j’crie pour ceux qu’on ignore en apparence.
Le monde doit savoir, faut plus qu’on se taise,
Même noyés dans l’ombre, on brille quand on s’élève.

(Couplet 3)
J’ai vu des mères prier pour un bout d’pain,
Des pères s’épuiser sans voir le lendemain.
Les frontières blessent plus que les mots qu’on balance,
Et la haine s’enseigne bien plus vite que la chance.
Mais malgré tout, y’a des sourires qui s’élèvent,
Des mains tendues même quand tout est en grève.
La force d’aimer dans un monde qui divise,
C’est le vrai combat, la vraie surprise.

(Outro)
Alors j’rappe pour ceux qui tiennent malgré le vent,
Ceux qui avancent en saignant, fiers et vivants.
Tant qu’y aura du son, des cœurs qui battent fort,
Le monde saura qu’on existe encore.